Une fois passées les trois premières années de mise en route du club, notre petite bande de copains du départ se trouve être pris par la vague du Baseball.
Les Océans Cubs jouent maintenant sur un terrain au « Pas des laquais » à l’emplacement actuel du Mc Do de Lagord. L’effet de mode va être très important et les rangs de l’association vont très rapidement grossir. On frôlera rapidement la centaine de licenciés pour atteindre 150 joueurs. Autant dire que le succès est fracassant. La Ville soutient l’enthousiasme des dirigeants et offre au cours de ces années des installations dignes des plus beaux terrains de France et parfois de l’étranger. Le terrain prend place à Port neuf, sur un ancien terrain de rugby. Le club pourra ainsi mieux former ses recrues et de cette façon permettra à certains joueurs de se faire remarquer et d’être à leur tour sélectionnés en équipe Nationale. Des voyages vers l’Europe toute entière, l’Amérique et même le Japon s’offrent à certains. D’autre part, l’équipe première, c’est à dire les seniors, vit elle aussi une époque de folie car le niveau grimpe de plus en plus vite et les Cubs commencent à toucher du doigt l’élite du Baseball français. Les Oceans Cubs évoluent maintenant en Nationale 1B. Ils y resteront 8 années. Des matchs de légende, très disputés contre Rouen, Montpellier, Paris… Des joueurs étrangers (américains, canadiens, sud-américains…) viendront alors renforcer nos équipes (Doug Fish, Tom Mac Coy, Grady Clark, Richard Blouin, Eric Campeau, Joe Wichar, Steeve Oliveshuk…).
Des liens se tisseront alors vers l’étranger et plus particulièrement vers les Etats-Unis où le club envoie certains joueurs et coachs en camp de formation. Thierry Deler et Samuel Regnier entraînent plus de 40 jeunes.
Le club mettra en place un tournoi International qui réunira à trois reprises l’un des plus beaux plateaux du baseball en Europe… Les cadets iront à St Louis aux Etats-Unis. Bref, 10 années de plein dévouement de la part des bénévoles et des joueurs qui ont ainsi permis de faire du club ce qu’il est… Mais le temps a passé, les anciens un peu fatigués de ces périples et de l’énergie dépensée prennent du recul, d’autres bougent pour le travail… Ainsi va la vie !